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Tu as les poings, j'ai les sutures
Quand tu me panses, je sais que tu mens
Tu m'as tout fait, même les brûlures
Tu as les coups, moi plus les dents.
Tu es mon mercure, tu m'empoisonne,
Infligeant torture, roi sans couronne.
Tu es mon mercure, tes poings de chrome,
Délaissent ma figure au mercurochrome.
Toujours furieux, moi l'accusée
Par ton marteau, je suis jugée
Puis condamnée à l'arbitraire
Qui me pèse et me prive d'air
Tu es mon mercure, tu m'empoisonnes,
Infligeant torture, roi sans couronne.
Tu es mon mercure, tes poings de chrome,
Délaissent ma figure au mercurochrome.
Qui aime bien châtie bien,
A trop m'aimer, tout s'est brisé,
Détestes moi pour que j'y crois,
A cette vie que tu as pris.
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Elle lui court après
Et le suit de prés,
Elle est son ombre,
Son côté sombre
Il ne la voit pas
Mais elle ne crie pas,
Car elle le sait bien,
ça ne sert à rien
Toujours variante,
Si élégante.
Elle met sur nos toits,
Sa robe de soie.
Toujours à l'heure
Séchant ses pleures,
Elle soupire pour lui,
Le soir vers minuit.
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Pourquoi faut-il bouger ?
Les aiguilles sont arrêtées,
Balancer des deux côtés
Et puis s'immobiliser.
Pourquoi faut-il raisonner ?
Peser l'avant et l'aprés,
Et un jour regretter
Un regard vers le passé.
L'un ou l'autre sacrifié:
Un avenir avorté
Et l'autre indeterminé.
Vous avez lancé les dés.
Vous n'aviez que deux options,
Oubliant la troisième:
En partant à reculon
Il n'y aurait plus de dilemme.
Faire un choix impossible...
Pourquoi faut-il bouger ?
Nous restons invinsible
Avec la troisième clé.
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La suivante est future
La précedente passée.
Des lignes sans mesure
De nos esprits, échappées.
ça s'envole trop vite
Pour qu'on le sente glisser,
Mais la force nous quitte
Pour mieux nous le rappeler.
Notre vie est un instant
Qui respire le passé,
Notre avenir un moment
Pensé, mais inopiné.
Je ne vois pas de présent,
Ce temps rare et isolé
Qui est toujours en suspend
Entre l'avant et l'aprés.
On excuse ce vide
En donnant une durée,
On rend tout ça limpide
Pour tuer l'ambiguïté.
Je n'écris pas au présent
Et vous lisez au passé,
C'est un peu de notre temps
Qui vient de s'évaporer.
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Son coeur a fait un bond
Par curieusité
Il demande pardon
De l'avoir oublier
Hier elle est venue
Pour partager son coeur
Une simple inconnue
Qui rit de la douleur
Elle l'a choisi comme ça:
Seul sur une chaise,
Ne le connaissant pas
Elle voulait qu'il se taise.
Il ne le savait plus,
Que d'autres respirent
Emputé de la vue,
Ecoutant ses soupirs.
Mais là, tête haute,
Siègeant seul parmi tous
Noyé dans leur faute:
Aveugles le sont tous.
Son coeur a fait un bond,
Les voyant emmerger
De sa vile illusion,
Faite pour protéger.
Pami les ignorants
Les poumons se brisent
Il n'est plus partisant,
Mais seul, sans emprise
Il les voit se froller,
Sans poser de question,
Il les voit se blésser,
Sans demander pardon.
Sa poitrine râle,
Bagage empoisonné
Tout n'est que plus pâle,
Lorsqu'on s'y reconnaît.
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