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On se bat pour y croire, on en rêve pour le voir,
on l'imagine avec le coeur et on finit par avoir peur...
peur que ça ne soit que du vent, que ça n'existe pas finalement.
Et un jour ça nous arrive dessus, on en serait presque deçus.
Etouffé par la joie, on finira par dire "Pourquoi moi ?"
C'est la paradoxe de nos vies : on le veux, mais on fuit.
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Je m'y reconnais...j'y jette un oeil sans tomber. C'est si vaste...si grand, à s'y perdre dedans. J'observe, je scrute, je disséque...praticienne d'une chirurgie du monde. Je m'y pique, m'y coupe...j'y prend gôut. Excès de folie, ou ivresse d'une vie ? Je ne répondrai pas.
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Assise sur son lit, les jambes pliées, les genoux serrés, les yeux immobiles. On pourrait croire qu'elle fixe un vieux poster qui menace de tomber, mais maintenant que je vous le dis, son regard semble vide. Elle ne voit pas l'affiche glisser et venir se blotir contre l'un de ses pieds. Elle ne sent même pas le papier glacé qui se colle à sa peau...elle attend quelque chose. Difficile de dire quoi, il est 20h36...que peut-on attendre à cette heure là ? Le diner est passé, quelque taches de sauce tomate en témoignent sur son chemisier. Elle s'est apparament douché, ses cheuveux mouillent encore son dos et rendent le tissu transparent. Elle sent bon, elle est calme, mais tendue. En faisant plus attention on pourra remarquer que, sur la table de chevet, un télèphone portable est posé. Rien de bien étonnant me direz vous, mais attendez la suite. Elle n'a toujours pas bougé et son dos est trempé, c'est à peine si elle cligne des yeux. Elle est concentrée, comme une sportive de haut niveau, attendant le top départ d'une course qui vaudra toute sa vie. Soudain, un bruit retentit. Les jambes se déplient, les muscles se contractent pour soulever se corps qui s'était engourdi. Elle se jette sur le télèphone.
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