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Je suis partie ce matin,
Sans connaître la route,
Dans la tête un refrain,
Mais les paroles en doute.
Je marchais, filant le temps,
Je chantais et fis semblant
D’être vive et certaine
Qu’il n’y a plus de peine.
Mais ça reste accroché,
Ça ne saurait vous lâcher
La toute petite ombre
Qui de douleurs encombre.
Les sourires sont tordus.
Ce petit vide vous tue,
Et sans savoir le combler,
Vous vous laisser enlever.
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Je vie mes derniers instants
En fille de 17 ans
Pas énorme changement
Juste un pas dans le temps
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Tous les jours faire semblant,
Simuler l'amnésie,
Plus rien en précédent,
Réinventer la vie.
Et pourtant on a vu,
En direct et hommage,
Ceux qui ont tout perdu
Et le saut de l'étage.
Blanchir la mémoire
Et l'iris tourmentée,
Se plonger dans le noir
Et rennaître comblé
Une arrière pensée
Sucite les soupçons.
La conscience amputée
N'enterre pas leurs noms.
Altère famine,
Prospère pauvreté.
Les guerres assassines
De pouvoir assoifées.
On dit génocide
Sans le mot boucherie,
Quelques carotides,
Subite frénésie.
Pas de pessimisme,
Si la vie est ainsi,
C'est du réalisme
A cette phase c'y.
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Une bouffé,
Pour ma santé
J'enlève tout,
M'arrache de vous.
Pour les remplir,
Je dois partir,
Mes deux poumons,
Sont vagabons.
Moi j'invente,
Celle qui tente,
Cette route,
Charme le doute
Et puis j'oublie,
Ce que je suis,
Pour devenir,
Ce qui m'inspire.
J'ai pas d'excuses,
mais de la ruse.
Pas de motif,
Mais l'affectif,
Pour vous quitter
Sans vous blésser,
Pour oublier
Ce que j'étais.
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Quelques secondes seulement,
Ça suffit largement,
Pour changer une vie,
En en supprimant une partie.
Quelques minutes seulement,
Ça suffit amplement,
Pour transformer les sourires,
En de douloureux souvenirs.
Quelques heures seulement,
Ça suffit assurément,
Pour effacer le sang,
Resté sur vos vêtements.
Quelques jours seulement,
Ça suffit naturellement,
À essouffler votre cœur,
De quelques milliers de pleures.
Quelques semaines seulement,
Ça suffit largement,
Pour oublier tout le reste,
Prisonnier du funeste.
Quelques mois seulement,
Ça suffit fatalement,
À vous rendre complètement fou,
En la voyant partout.
Quelques années seulement,
Ça ne suffit pas, malheureusement,
À cicatriser d’une plaie,
Qui continue de saigner.
Quelques aventures seulement,
Ça n’aide pas forcement,
À oublier le décès,
D’une personne encore aimée.
Une seconde, une minute,
Votre esprit est en lutte,
Pour ne plus y penser,
À cet ultime baiser.
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