• Elle ralentie le temps

    Pour mieux le rattraper,

    Oublie tous les moments

    Pour ne pas regretter.

     

    Et elle ferme les yeux

    Se plonge dans le noir,

    Se détourne des cieux

    Pour leurs dire au revoir.

     

    Dans son recoin sombre,

    Plus personne n'y vient,

    Elle n'est plus qu'une ombre

    Froissée par le chagrin.

     

    L'aiguille plantée au bras,

    Voyage sans retour,

    Elle oublie tout cela,

    Et son souffle devient court.

     


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  • Elle n'est pas hypocrite,

    C'est la peur qui la pousse.

    Besoin de preuves écrites,

    A chaque fois elle tousse.

     

    Elle cherche des excuses

    Et vous demande pardon,

    Pour toute cette ruse,

    Ce graduel poison.

     

    Elle vous ment comme jamais,

    Découvre son visage

    Et s'enferme pour pleurer,

    Dans cette belle cage.

     


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  •  

    Tu as les poings, j'ai les sutures

    Quand tu me panses, je sais que tu mens

    Tu m'as tout fait, même les brûlures

    Tu as les coups, moi plus les dents.

     

    Tu es mon mercure, tu m'empoisonne,

    Infligeant torture, roi sans couronne.

    Tu es mon mercure, tes poings de chrome,

    Délaissent ma figure au mercurochrome.

     

    Toujours furieux, moi l'accusée

    Par ton marteau, je suis jugée

    Puis condamnée à l'arbitraire

    Qui me pèse et me prive d'air

     

    Tu es mon mercure, tu m'empoisonnes,

    Infligeant torture, roi sans couronne.

    Tu es mon mercure, tes poings de chrome,

    Délaissent ma figure au mercurochrome.

     

    Qui aime bien châtie bien,

    A trop m'aimer, tout s'est brisé,

    Détestes moi pour que j'y crois,

    A cette vie que tu as pris.


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  • Elle lui court après

    Et le suit de prés,

    Elle est son ombre,

    Son côté sombre

     

    Il ne la voit pas

    Mais elle ne crie pas,

    Car elle le sait bien,

    ça ne sert à rien

     

    Toujours variante,

    Si élégante.

    Elle met sur nos toits,

    Sa robe de soie.

     

    Toujours à l'heure

    Séchant ses pleures,

    Elle soupire pour lui,

    Le soir vers minuit.

     


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  • Pourquoi faut-il bouger ?

    Les aiguilles sont arrêtées,

    Balancer des deux côtés

    Et puis s'immobiliser.

     

    Pourquoi faut-il raisonner ?

    Peser l'avant et l'aprés,

    Et un jour regretter

    Un regard vers le passé.

     

    L'un ou l'autre sacrifié:

    Un avenir avorté

    Et l'autre indeterminé.

    Vous avez lancé les dés.

     

     

    Vous n'aviez que deux options,

    Oubliant la troisième:

    En partant à reculon

    Il n'y aurait plus de dilemme.

     

    Faire un choix impossible...

    Pourquoi faut-il bouger ?

    Nous restons invinsible

    Avec la troisième clé.


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