-
Par Maribones le 7 Septembre 2009 à 18:47
Une bouffé,
Pour ma santé
J'enlève tout,
M'arrache de vous.
Pour les remplir,
Je dois partir,
Mes deux poumons,
Sont vagabons.
Moi j'invente,
Celle qui tente,
Cette route,
Charme le doute
Et puis j'oublie,
Ce que je suis,
Pour devenir,
Ce qui m'inspire.
J'ai pas d'excuses,
mais de la ruse.
Pas de motif,
Mais l'affectif,
Pour vous quitter
Sans vous blésser,
Pour oublier
Ce que j'étais.
6 commentaires -
Par Maribones le 27 Mai 2009 à 12:41
Quelques secondes seulement,
Ça suffit largement,
Pour changer une vie,
En en supprimant une partie.
Quelques minutes seulement,
Ça suffit amplement,
Pour transformer les sourires,
En de douloureux souvenirs.
Quelques heures seulement,
Ça suffit assurément,
Pour effacer le sang,
Resté sur vos vêtements.
Quelques jours seulement,
Ça suffit naturellement,
À essouffler votre cœur,
De quelques milliers de pleures.
Quelques semaines seulement,
Ça suffit largement,
Pour oublier tout le reste,
Prisonnier du funeste.
Quelques mois seulement,
Ça suffit fatalement,
À vous rendre complètement fou,
En la voyant partout.
Quelques années seulement,
Ça ne suffit pas, malheureusement,
À cicatriser d’une plaie,
Qui continue de saigner.
Quelques aventures seulement,
Ça n’aide pas forcement,
À oublier le décès,
D’une personne encore aimée.
Une seconde, une minute,
Votre esprit est en lutte,
Pour ne plus y penser,
À cet ultime baiser.
1 commentaire -
Par Maribones le 19 Mai 2009 à 12:36
Je m'accroche comme je peux,
Mais je ne respire pas mieux.
Je regarde vers le haut,
Pour ne pas couler à flot.
Je ne traîne pas les pieds,
Pour éviter de tomber.
J’essaye de sourire,
Pour m’empêcher de gémir.
Je m’invente, me cache,
Que personne ne le sache,
Que personne ne sente,
La douleur qui me hante.
Je me défait et me casse,
Que personne ne me trace,
Que personne ne réponde,
À ma détresse profonde.
Le soleil s’est retiré,
Moi accrochée à ses pieds.
Je hale après lui,
Me lovant dans cette nuit.
Je me débats comme je peux,
Mais prisonnière de ce feu,
Je m’embrase doucement,
Maltraitée par le temps.
Je me ment et me lâche,
Mon cœur veiné de tâches.
Mon cœur étouffant toujours,
Par le poids de ces lourds jours.
Je me raye et me brise,
Mes poumons sont en crise.
Mes poumons tôt décédés,
Pour cet air intoxiqué.
7 commentaires -
Par Maribones le 19 Mai 2009 à 12:35
Tremblantes dans le dos,
Leurs secousses brisent,
Le cœur et son tempo,
Et le corps est en crise.
Le vent se retire
Accompagnant le jour,
Emportant leurs soupirs
Sans penser au retour.
Quittées par leur amant,
Ces deux innocentes
Cessent leurs mouvements,
En sont-t-elles conscientes ?
Le cœur reprend le chant
Mais le corps reste froid :
« Je ne suis plus vivant
Si mes ailes restent coi »
Tremblantes dans mon dos,
Leurs secousses brisent,
Mon cœur et son tempo,
Et mon corps est en crise.
Enchaînée à ce sol,
Je ne peux m’envoler.
Enchaînée à leur sol,
Je ne peux plus respirer.
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique