•  

    Une bouffé,

    Pour ma santé

    J'enlève tout,

    M'arrache de vous.

     

    Pour les remplir,

    Je dois partir,

    Mes deux poumons,

    Sont vagabons.

     

    Moi j'invente,

    Celle qui tente,

    Cette route,

    Charme le doute

     

    Et puis j'oublie,

    Ce que je suis,

    Pour devenir,

    Ce qui m'inspire.

     

    J'ai pas d'excuses,

    mais de la ruse.

    Pas de motif,

    Mais l'affectif,

    Pour vous quitter

    Sans vous blésser,

    Pour oublier

    Ce que j'étais.

     


     

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  • Quelques secondes seulement,

    Ça suffit largement,

    Pour changer une vie,

    En en supprimant une partie.

     

    Quelques minutes seulement,

    Ça suffit amplement,

    Pour transformer les sourires,

    En de douloureux souvenirs.

     

    Quelques heures seulement,

    Ça suffit assurément,

    Pour effacer le sang,

    Resté sur vos vêtements.

     

    Quelques jours seulement,

    Ça suffit naturellement,

    À essouffler votre cœur,

    De quelques milliers de pleures.

     

    Quelques semaines seulement,

    Ça suffit largement,

    Pour oublier tout le reste,

    Prisonnier du funeste.

     

    Quelques mois seulement,

    Ça suffit fatalement,

    À vous rendre complètement fou,

    En la voyant partout.

     

     

    Quelques années seulement,

    Ça ne suffit pas, malheureusement,

    À cicatriser d’une plaie,

    Qui continue de saigner.

     

    Quelques aventures seulement,

    Ça n’aide pas forcement,

    À oublier le décès,

    D’une personne encore aimée.

     

     

    Une seconde, une minute,

    Votre esprit est en lutte,

    Pour ne plus y penser,

    À cet ultime  baiser.

     

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  •  

    Je m'accroche comme je peux,

    Mais je ne respire pas mieux.

    Je regarde vers le haut,

    Pour ne pas couler à flot.

     

    Je ne traîne pas les pieds,

    Pour éviter de tomber.

    J’essaye de sourire, 

     

    Pour m’empêcher de gémir.

     

    Je m’invente, me cache,

    Que personne ne le sache,

    Que personne ne sente,

    La douleur qui me hante.

     

    Je me défait et me casse,

    Que personne ne me trace,

    Que personne ne réponde,

    À ma détresse profonde.

     

    Le soleil s’est retiré,

    Moi accrochée à ses pieds.

    Je hale après lui,

    Me lovant dans cette nuit.

     

    Je me débats comme je peux,

    Mais prisonnière de ce feu,

    Je m’embrase doucement,

    Maltraitée par le temps.

     

    Je me ment et me lâche,

    Mon cœur veiné de tâches.

    Mon cœur  étouffant toujours,

    Par le poids de ces lourds jours.

      

    Je me raye et me brise,

    Mes poumons sont en crise.

    Mes poumons tôt décédés,

    Pour cet air intoxiqué.


     


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  • Tremblantes dans le dos,

    Leurs secousses brisent,

    Le cœur et son tempo,

    Et le corps est en crise.

     

    Le vent se retire

    Accompagnant le jour,

    Emportant leurs soupirs

    Sans penser au retour.

      

    Quittées par leur amant,

    Ces deux innocentes

    Cessent leurs mouvements,

    En sont-t-elles conscientes ?

     

    Le cœur reprend le chant

    Mais le corps reste froid :

    « Je ne suis plus vivant

    Si mes ailes restent coi »

     

    Tremblantes dans mon dos,

    Leurs secousses brisent,

    Mon cœur et son tempo,

    Et mon corps est en crise.

     

    Enchaînée à ce sol,

    Je ne peux m’envoler.

    Enchaînée à leur sol,

    Je ne peux plus respirer.

     

     

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