• Moi et ma grande gueule...alors que je ne parle pas baucoup de façon générale, alors que je ne suis qu'à l'écoute, pour ne pas faire de mal. Je ne sais pas d'où ça m'est venu, cet élan vers ce qui ne m'apporterait rien, cet appel du vide. A moi les regrets devant ce nouveau silence, je commence à m'y habituer, mais ça reste violent.

     

    " L'amour contient tout juste ce qu'il faut pour l'éteindre " - William Shakespeare


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  • Entre l'amitié et l'amour, il n'y a qu'un pas...celui qui dit : "Je ne veux PAS être une amie"

    Don't be my friend please


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  •      Aussi tremblante que l'écharpe qui serre son cou, secouée par le vent, les yeux humides, les tissus contractés...le bus prend son temps alors qu'elle prend froid. Comme tous les matins, elle attend sur le banc d'acier de cet arret de bus qui manque de popularité, qui n'offre pas le luxe d'une chaleur inconnue. Les voitures passent en courant d'air, toutes dans la même direction. Conducteurs fatiguées ou pas encore bien reveillés, les radios sont allumées. Elle se lève, frotte ses mains, regarde encore une fois l'affichage des horraires, non pas pour en savoir plus, mais pour ne plus subir de plein fouet le regard indiscret de ses gens pressés, qui défilent devant elle comme on passe devant une vitrine. Rien est à vendre pourtant, hormis peut-être, la vision de cette jupe qui vole un peu trop haut. Ça la gène, le froid et ces curieux, le bus et sa flemme. C'est un matin comme les autres, mais hier, ses jambes étaient couvertes.

     


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  •       Elle marche sans regarder ses pieds, elle s'amuse avec son reflet, joue à cache cache avec les autres : "Je ne vous vois pas, il n'y a que moi". Musique plein les oreilles, elle donne du rythme à sa vie le temps d'une chanson, elle crée de la magie pour chacun de ses pas et retombe quand sonne la dernière note. C'est un jeu avec le monde ? peut-être ce dit-elle. Une chorégraphie bien répétée parce qu'innée, la danse des automates.

     


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    Je renais sous tes coups,

    je comprend enfin pourquoi je suis en vie...pour te faire chier !

    Pour que tu puisses encore me frapper.

    Je renais sous tes coups, comme tu renais pour me les donner.

     

     

     


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